Le billet d’aujourd’hui est particulier : il s’agit du vingtième billet du site Cafésdemusées, et du premier billet de 2019. Je saisis l’occasion de vous présenter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année, de faire le point sur quatre mois de publications, et de vous parler de l’avenir.
De Paris à New York en passant par Bruxelles, Londres, et la Réunion
19 billets ont donc été publiés sur le site depuis son lancement le 5 septembre 2018, il y a tout juste quatre mois. J’ai cherché à varier, chaque vendredi, les lieux, les ambiances, les gourmandises. Aucun de ces 19 cafés chroniqués sur le site ne ressemble à un autre… Pour les retrouver, ou les découvrir si vous en avez manqué, voici la liste complète des publications (il suffit de cliquer sur le nom du café pour consulter directement le billet correspondant) :
FRANCE
- Metz
- Nantes
- Paris
- La Réunion
ETRANGER
Allemagne
Belgique
Etats-Unis
Royaume-Uni
Vous pouvez retrouver cette liste sur la page dédiée, « Liste des cafés visités », qui est actualisée à chaque publication.
Un musée, un café, un billet
La philosophie du site n’a pas changé. Aimant l’art et fréquentant les musées pour des raisons personnelles comme professionnelles, j’ai eu envie de partager mes impressions lors de pauses gourmandes dans les musées du monde entier, petits et grands.
Le café d’un musée est souvent un lieu liminaire, un espace transitionnel, entre l’extérieur (la ville, la vie) et l’intérieur (l’art, le silence). Il est frappant que les rénovations récentes de musées lui accordent beaucoup d’importance, reconnaissant finalement la justesse visionnaire du projet d’Henry Cole au South Kensington Museum de Londres (aujourd’hui Victoria & Albert Museum) il y a un siècle et demi : installer un espace de restauration et de détente dans le musée permet de prolonger ou réitérer la visite, de changer la perception du lieu et de ce qu’il est possible d’y faire, enfin d’entretenir une forme d’attachement au patrimoine comme bien commun, partagé par tous.
Le café participe à l’attractivité du musée, il enrichit l’ « expérience de visite » chère aux muséologues d’aujourd’hui, pour qui tous les sens – dont celui du goût – doivent être sollicités. Prolongement de la visite, certains cafés font des clins d’œil aux collections ou aux expositions temporaires (au Petit Palais à Paris, ou chez Allegretto à Berlin) ; d’autres jouent sur l’ambiance in situ et l’ancienne fonction du lieu (de la salle à manger de Nélie Jacquemart, à l’Usine LU) ; d’autres encore misent sur des effets de reconstitution (un café viennois en plein New York). Parfois les liens avec le musée sont plus lâches, soit que le café propose une vue originale sur le lieu (la terrasse du MoMA, la balustrade du Bode Museum), soit qu’il invite à poursuivre l’exploration alentour (le Kiosque à jus de Kélonia).
Ce sont ces variations des liens possibles entre le musée et « son » café qu’il s’agit de continuer à explorer, au gré de mes voyages et de mes humeurs, dans différents lieux sur la planète.
En 2019, quoi de neuf ?
J’ai décidé de conserver, pour quelques mois encore, le rythme hebdomadaire des publications sur le site. Je prépare les prochains billets, qui vous feront voyager à Gand, à Lyon ou encore à Londres. Pour celles et ceux qui veulent recevoir un message automatique les avertissant d’une nouvelle publication, vous pouvez rentrer votre adresse électronique et vous « abonner » en bas à droite de cette page.
Merci de votre fidélité, et à nouveau tous mes meilleurs vœux pour 2019 !
Pour les plus joueurs d’entre vous : saurez-vous reconnaître les 14 cafés présents sur cette carte de vœux ? Laissez vos réponses en commentaire ! Que le (ou la) meilleur(e) gagne ! (Le cadeau : une invitation à visiter avec moi un café, bien entendu !)